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Revue sociale, ou Solution pacifique du problème du prolétariat. Boussac :  P. Leroux, 1845-1850. ISSN 2021-1066.

 LBSKC-CRIAEAU E3R3 : De la Revue Sociale n° 13 : Pierre Leroux – Boussac : Octobre1846

N°13:Octobre1846 :

. Lettre sur le fouriérisme (5)

. Du principe de la fonction pour l'Organisation de l’Égalité (3)

. Poésie : la Tentation E-Tissier

. Enfance et première jeunesse G ST Hilaire

. Souvenir d'Algérie (2)

. Le populaire et la théo-démocratie

N°13:Octobre1846 :

. Lettre sur le fouriérisme (5)

Dès son premier ouvrage, les Pensées philosophiques, il avait soutenu hardiment cette thèse contre Pascal : «C'est le comble de la folie, dit-il, que de se proposer la ruine des passions. Le beau projet que celui d'un dévot qui se tourmente comme un damné pour ne rien désirer, ne rien aimer, ne rien sentir, et qui finirait par devenir un monstre, s'il réussissait ! » «Ceux qui enseignent, dit-il ailleurs, je ne sais quelle doctrine austère qui nous affiigerait sur la sensibilité d'organes que nous avons recue de la nature, laquelle voulait que la conservation de l'espèce et la nôtre fut accompagnée cle plaisir, et sur cette foule d'objets qui nous entourent et qui sont destinés à émouvoir notre sensibilité en cent manières agréables, sont des atrabilaires à enfermer aux petites maisons. Ils remerciraient volontiers l'Etre tout-puissant d'avoir fait des ronces, des épines, des venins, des tigres des serpents, en un mot tout ce qu'il y a de nuisible et de malfaisant; et ils sont tout prêts à lui reprocher l'ombre, les eaux fraîches, les fruits exquis, les vins délicieux, en un mot, les marques de bonté et de bienfaisance qu'il a semées entre les choses que nous appelons mauvaises et nuisibles. A leur gré, la peine, la douleur, ne se rencontrent pas assez souvent sut notre route. Ils voudraient que la souffrance précédàt, accompagnât, et suivît toujours le besoin. Il croient honorer Dieu par la privation des choses qu'il a créées. Ils ne s'aperçoivent pas que s'ils font bien de s'en priver, il a mal fait de les créer, qu'ils sont plus sages que lui, et qu'ils ont reconnu et évité le piège qu'il leur a tendu

Il est évident que Diderot a raison contre l'ascétisme, destructif de notre nature; mais il a tort de justifier les passions, sans distinguer les bonnes des mauvaises, sans préciser aucun idéal. Une fois dans cette route, Diderot ne s'arrêta pas; et pendant cinquante ans, dans ses écrits philosophiques, dans ses romans, dans ses drames, il répéta l'éloge des passions. Il avait pour axiome que «les passions nous inspirent toujours bien. puisqu'elles ne nous inspirent que le désir du bonheur. " Suivant lui, c'était l'intelligence seule qui, en nous faisant prendre de fausses routes pour parvenir au bonheur, était la cause de tous nos maux. «Nous ne sommes criminels, disait- il, que parce que nous jugeons mal; et c'est la raison, et non la nature qui nous trompe. "

On pouvait lui objecter que si nous jugeons mal, nos passions en sont la cause. Il se faisait lui-même cette objection; et il essayait d'y répondre : « 0n a tort, dit-il quelque part, de s'en prendre aux passions des crimes des hommes; c'est leurs faux jugements qu'il en faut accuser. Mais , me dira -t-on, l'expérience est contraire à nOtre opinion, et nous voyons que les personnes les plus éclairées sont souvent les plus vicieuses. Je réponds que ces personnes sont en effet très ignorantes sur leur bonheur, et là-dessus je m'en rapporte à leur cœur. S'il est un un seul homme sur la terre qui n'ait pas eu sujet de se repentir d'une mauvaise action par lui commise, qu'il me démente dans le fond de son âme. Eh! que serait la morale, s'il en était autrement? que serait la vertu? On serait insensé de la suivre, si elle nous éloignait de la route du bonheur; et il faudrait étouffer dans nos cœurs l'amour qu'elle nous inspire pour elle, comme le penchant le plus funeste. Non, le chemin du bonheur est le chemin même de la vertu. La fortune peut lui susciter des traverse; mais elle ne saurait lui ôter ce doux ravissement, cette pure volupté qui l'accompagne. Tandis que les hommes et le sort sont conjurés contre lui, l'homme vertueux: trouve dans son cœur avec abondance Ie  dédommagement de tout ce qu'il souffre. Le témoignage de soi , voilà la source des vrais biens et des vrais maux; voità ce qui fait la félicité de l'homme de bien parmi les persécutions et les disgrâces, et le tourment du méchant au milieu des faveurs de la fortune. "

Qui ne voit là une cle ces contradictions justement reprochées à Diderot ?  Car si, comme il le dit, le témoignage de soi  est la source des vrais biens et des vrais maux, » que devient l'apologie des passions en tant que passions? Que la vertu soit accompagnée d'un certain plaisir sensible, ce n'est pas la question; que l'homme de bien soit heureux par le témoignage de sa conscience et par ce doux ravissement, cette pure volupté, que Diderot lui attribue, ce ne l'est pas davantage. La question véritable, c'est distinguer entre la route qui mène au vrai bonheur, au bonheur digne de l'homme, et celle qui mène à l'apparence du bonheur. Or nos passions sont précisément ce qui souvent nous fait prendre l'apparence et l'ombre pour la réalité, ce qui nous fait sacrifier le témoignage de notre COnScience, ce qui nous empêche de goûter ces biens véritables dont parle Diderot. Au fond, dans celle guerre d'un demi-siècle que Diderot fit si obstinément à l'ascétisme, au nom des passions, il avait en vue un nouvel ideal, qui n'excluerait pas la vertu, mais qui rétablirait la nature dans ses droits. Seulement il ne connaissait pas bien cette nature humaine qu'il voulait restaurer. Il sentait confusément que la nature et la vertu pouvaient et devaient s'accorder, que la morale ne devait pas être anti-naturelle; mais, faute de pou:voir détennir l'idéal nouveau au sein duquel la nature et la vertu s'uniraient, il lui arriva de blesser, d'outrager la nature aussi bien que la vertu .

ll opposait la nature, à la société; son mot d' ordre était les Passions. et son cri de bataille la nature. Mais de quelle nature entendait-il parler? Sans doute de la nature humaine. Or la nature humain· peut-elle exister sans la société? l'homme individu existe-t-il sans l' Hnmanilé? Donc exalter la nature au point de ruiner radicalement tous les principes de la société humaine,. préconiser les passions au point de trancher le nœud divin qui relie l' homme a l'Humanité ce n'est point sanctifier la nature humaine, mais la détruire.

 Aussi quelle école fonda-t-il, et quels jets Sortirent de cette école ! Son école prit racine dans les rangs les plus corrompus de la société du dix-huitième siècle ( penser Sade ! ) , utile, selon les vues de la Providence, pour détruire, non pour édifier, pour amener l'aristocratie et la théocratie à se suicider dans le vice, en ôtant aux passions toute retenue et jusqu'au frein de l'hypocrisie. Puis, quand la Révolution éclata et que comparurent sur la scène du monde les diverses philosophies qui avaient préparé ce grand évènement, à Diderot échut la moins. noble des sectes qui se disputèrent avec acharnement au pied de l'échafaud, des hommes quî ne voulaient pas la fraternité, qui ne voulant pas l'égalité, mais qui voulaient les passions, qui voulaient l'égoïsme sous Iè nom de liberté, qui ne connaissaient d'autre idéal que la licence, d'autre dieu que la matière et l'abus de la matière sous le nom de volupté; à Diderot échut l'Hébertisme.

Quand vous aurez lu cette lettre, mes amis, il vous sera difficile de ne pas convenir que la postérité en maI de .Diderot n'est pas éteinte, que cette postérité subsiste même avec un certain éclat, et que cette postérité, c'est Fourier. · Et grande ne sera pas la peine que j'aurai à prendre pour le démontrer. Il me suffira de mettre sous vos yeux les deux termes du rapport, la morale des passions de Diderot et la morale des passions de Fourier. L'identité vous frappera au premier coup d'œil."

 

Leroux introduit le Supplément au Voyage de Bougainville de DIDEROT.

Les adieux du vieillard.

Il était père cl'une famille nombreuse. A l'arrivée des Européens, il laissa .tomber des regards de dédain sur eux, sans marquer ni étonnement, ni frayeur, ni curiosité. Ils l'abordèrent; il leur tourna le dos, se retira dans sa cabane. Son silence et son souci ne décelaient que trop sa pensée: il gémissait en lui-même sur les beaux jours de son pays éclipsés. Au départ de Bougainville , alors que les habitants accouraient en foule sur le rivage, s'attachaient à ses vêtrments, serraient ses camarades entre leurs bras, et pleuraient, ce vieillard s'avança d'un air sévère, et dit: " Pleurez, malheureux Otaïtiens, pleurez; mais que ce soit de l'arrivée et non du départ de ces hommes ambitieux et méchants: Um jour, vous les connaîtrez mieux. Un jour, ils reviendront, le morceau de bois que vous voyez attaché à la ceinture de celui-ci, dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là , dans l'autre, ·vous enchaîner, vous égorger, ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices; un jour, vous servirez sons eux, aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu'eux:. Mais je me console; »Je touche à la fin de ma carrière; et la calamité que je vous annOnce, je ne la verrai point. Ô,  Otaïtiens, mes amis, vous auriez un moyend'échapper à un funeste avenir ; mais j'aimerais mieux mourir que de vous en donner le conseil. Qu'ils s'éloignent et qu'ils vivent • Puis, s'adressant à Bougainville, il ajouta:« Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre »rive: nous sommes innocents, nous sommes heureux · et tu ne peux que nuire à notre bonheur. Nous sui- vons le pur instinct de la nature, et tu as tenté d'effacer de nos àmes son caractère ."

Voilà la thèse où Diderot voulait arriver : Nous sommes innocents, nous sommes heureux, et la civilisalion ne peut que nuire cl notre bonheur; NOUS SUIVONS LE PUR INSTINCT DE LA NATURE,et la civilisation n epourrait qu'effacer  de nos âmes, son caractère. (...) 

Les mœurs d'Otaïti sont-elles meilleures ou plus mauvaises que les mœurs des civilisés? Telle est la question que Diderot fait poser par Orou, qui supplie son hôte et son ami de se prêter aux mœurs d'Otaïti. Dans cet écrit de sa veillesse, Diderot a rassemblé tout ce qu'il avait pu concentrer en lui-même de mépris et de cour- roux contre l'ascétisme chrétien. Mais, tout entier à la haine que lui inspirait le spiritualisme, il étale le matérialisme le plus insensé. Singulière faiblesse de l'esprit humain qui ne peut éviter un abime sans se précipiter dans un autre ! Diderot ne sait détruire un excès qui a sa source dans l'abus de la connaissance qu'en sacrifiant la raison et le sentiment à la sensation. Il prétend ramener le genre humain à la nature, et il se plaît à des scènes où l'homme paraîtraît, au sein de la nature, absolument semblable aux animaux. Sans doute, comme disait Gassendi à Descartes, nous ne sommes pas tellement esprit que nous ne soyons chair·; mais réciproquement nous ne sommes pas chair sans être esprit. L'homme, sorti de l'animalité, n'est plus un animal, puisqu'il est un animal transformé par la raison et uni à l'Humanité.

Orou a raison de revendiquer pour la femme le caractèrc de personne humaine, mais il a tort d'en conclure l'abolition du mariage et de la famille; il a tort d'en conclure que la destruction de la pudeur convienne à la nature humaine, que la mobililé soit le propre de cette nature, que l'oubli des relations snit aussi naturel aux individus de l'espèce humaine qu'aux individus des divers genres de l'animalité ( sic ! ) .

C'est ainsi qu'une portion de vérité entraîne Diderot dans un océan d'erreurs, en lui faisant préferer à la civilisation, mélange d'idéal et d'imperfection naturelle, la nature sans idéal, et substituer au spiritualisme ce qu'on a appelé le matérialisme, le naturalisme, et ce qui n'est réellement que l'animalité. En détruisant l'idéal, il semble à Diderot que tout le mal disparaît; mais réellement le mal ne disparaît que parce que le terme de comparaison, qui est l'idéal, est ôté. Il n'y a plus de mal, puisqu'il n'y a plus de bien, voilà tout. Otez la raison humaine et le sentiment humain, il n'y a plus de pudeur, il n'y a plus de famille; il n'y a plus par conséquent ni fornication, ni adultère, ni inceste, et Diderot a raison. Mais il ne s'agit vas de répondre à Diderot; il s'agirait de le citer, pour montrer où Fourier a pris son esthétique et sa morale. Cet entretien d'Orou et de l' Aumônier est en effet la base fondamentale du Fouriérisme sons le rapport du sentiment, comme l'idée de Saint-Simon sur l'Attraction fut le point de départ de Fourier sous le rapport de la science.

Mais comment citer Diderot jusqu'au bout? Vous le savez, en général son art n'excluait pas le cynisme; il porta plus loin que Voltaire la liberté à cet égard. Or dans une thèse qui, au fond, est le cynisme-système, pouvait-il, je vous le demande, ne pas prendre ses coudé.es franches? Le sujet l'y invitait; il se sentait protégé par la majesté de la nature. Une fois l'homme dépouillé d'idéal, la nature physique embrassant tout, l'homme comme le reste, il n'v a plus pureté ni impureté dans aucun des actes qu'elle commande: La vraie liberte. humaine disparaît avec l'idéal, et du même coup tout prend un air de calme et d'innocence. C'est le paradis primitif, l'Eden où l'homme, suivant les antiques symboles vivait en paix dans la condition des animaux, au sein du cosmos confondu avec la nature . Aussi pourrait-on soutenir que l'art de Diderot, tout cynique qu'il soit dans ce livre,  ne manque pas d'une certaine pureté résultant de l'hypolhèse où il s'est posté, celle d'un Sauvage qui endoctrine un moine chrétien, un moine aux yeux duquel l'idéal s'il n'a pas tout a fait disparu, n'estt plus qu'un point impercept1ble. Le moine est vacillant, incertain, il n'a plus de doctrine; c'est le moine au dix-huitième siècle ! Le  sauvage est plein de foi dans ses passions, plein de foi dans la nature; ce sauvage, c'est Diderot. Poussé par l'esprit. de l'avenir, il provoque fièrement à a destruction des formes sociales qne le présent a héritées du passé,  et l'imperfection épouvantable de la Cité humaine lui vient en  aide pour prêcher aux civilisés la destruction de toute civilisation : il a donc un air de granduer, de supériorité, et je dirais même d'innoncence alors qu il trace des situations qui ont pu inspirer les  oeuvres les plus licencieuses et les plus perverses de la fin du dernier siecle et du commencement de celui·ci. Quoi qu'il en soit comme ils font vous faire connaître au moins les principes de l'éthique qu'embrassa Fourier, je citerai en parlic la conclusion du livre : (...) 

Si vous vous proposez d'en être le tyran, civilisez-le; empoisonnez-le de votre mieux d'une morale contraire à la nature; faites lui des entraves de toute espèce; embarrassez ses -mouvements de mille obstacles; attachez-lui des fantômes qui l'effraient; éternisez la guerre dans la caverne, et que l'homme naturel y soit toujours inclîné sous les pieds de l'homme moral. Le voulez-vous heureux et libre? ne vous mêlez pas de ses affaires.;: assez d'incidents imprévus le conduiront à la lumière et à la dépravation; et demeurez à jamais covaiucus que ce n'est pas pour vous, mais pour eux, que ces sages législateurs vous ont pétris et maniérés comme vous l'êtes. J'en appelle à toutes les institutions politiques, civiles, et religieuses; examinez. les profondément, et je me trompe fort, ou vous y verrez l'espèce humaine pliée de siècle en siècle au joug qu'une poignée de fripons se promettait de lui imposer. Méfiez-vous de celui qui veut mettre de l'ordre. Ordonner, c'est toujours se rendre le maître des autres en les gênant; et les Calabrois sont presque les seuls à qui la flatterie des législateurs n'en ait point encore imposé." ( ...) 

"  Il m'est venu souvent dans la pensée que la somme des biens et des maux était variable pour chaque individu  mais que le bonheur ou la mlaheur d'une espèce animanle quelconque avait sa limite qu'elle ne pouvait franchir . Et peut être que nos efforts en dernier résultat nous donnaient autant d'inconvénients que d'avantages. En sorte que nous étions bien tourmentés pour accroitre les deux membres d'une équation, entre lesquels il subsisitait une éternelle et nécessaire EGALITE . Cependant je ne doute pas que la vie moyenne de l'homme civilisé nè soit plus longue que la vie moyenne de l'homme sauvage. . i h son instinct?" Diderot hésite, et pourtant conclut en faveur des »

B. Et si la durée d'une machine n'est pas une justemesure de son plus ou moins de fatigue, qu'en concluez -vous ? 

A :  Je vois qu'à tout prendre, vous inclineriez à croire leshommes d'autant plus rnéchants et plus malheureux qu'ils sont civilisés'?

B : Je ne parcourrai point toutes les contrées de l'univers; maisje vous avertis seulement que vous ne trouverez la condition de l'homme heureuse que dans Otaïti, et supportable que dans un recoing de l'Europe. Là des maîtres ombrageux et jaloux: de leur sécurité se sont occupés à le tenir dans ce que vous appelez. l'abrutissement." ( ...) 

Diderot continue sur les femmes ....Leroux conclue en le plagiat de Diderot par Fourier, plus hypocrite et moins fin : Il est donc bien vrai, Fourier avait lu le Supplément au Voyage de Bougainville, et sans doute encore les autres écrits de la même école, il avait sucé les principes de ce que j'appellerais volontiers l'OTAITISME, il n'avait pas d'autre morale ni d'autre esthétique. lorsqu'en 1802 les Lettres de Genève exposèrent à ses yeux, d'une façon puissante, originale, et vraiment grandiose, le système de l' ATTRACTION UNIVERSELLE. L'Otaïtisme et l'Attraction universelle se combinèrent dans son esprit, et la lumiere se fit; c'est-à-dire, suivant nous, qu'il en résulta le contraire de la lumière, un système de ténèbres et d'erreurs. "

Leroux démontre que Fourier à pomper Diderot en otant l'idée de Gouvernement et que aussi risible soit ses délires faisant penser à Gargantua, aussi son sérieux pathologique de ne pas en rire , convint d'une pathologie : croyant abolir tout ordre et tout gouvernement, son délire est dictature des passions organsiés en un ORDRE d'autant plus fou et a-scientifique, délirant et funeste jusque l'eugénisme.

Leroux revient sur les liens netre Diderot et Holbach quant à Saint Simon pour démontrer que Diderot et Holbach reprennent la loi d'attarction de Newton avec l'idée de gouvernement et qu'Holbach décrit dans Système de la Nature pour remplacer le code religieux dépassé.

" Dans ce livre ,  Holbach expose nettement que toutes les lois du monde physique et du monde moral se réduisent , à une seule loi, l'attraction, on tout au plus à deux, l'attraction et la répulsion. " On a visiblement abusé, dit-il, de la distinction que l'on a faite si souvent de l'homme physique et de l'homme moral. "

" L'homme est un être purement physique; l'homme moral n'est que cet être physique considéré sous un certain point de vue c'est à-dire relativement à quelques-unes de ses façons d'agir, dues son organisation particulière (1). »Et plus loin, après avoir parler des lois du mouvement, communes à tous les êtres de la nature,  il ajoute: « C'est sur cette disposition des matières et des corps , les uns relativement aux autres que sont fondées les façons d'agir que les physiciens désignent sous les noms d'attraction et de répulsion, de sympathie et d'antipathie, d'affinités ou de rapports ». Les moralistes désignent cette disposition et les effets qu'elle produit sous le nom d'amour et de haine, d'amitié ou d'aversion :Les hommes, comme tous les êtres de la nature, éprouvent des mouvements d'attraction et de répulsion, ceux qui se passent en eux ne diffèrent des autres que parce qu'ils sont plus cachés et que souvent nous ne connaissons point les causes qui les excitent ni leur façon d'agir (2). Nul doute, donc : Diderot et d'Holbach, en prêchant, comme éthique et comme esthétique, ce qu'ils appelaient le système de la nature, c'est-à-dire ce que vous venez de voir exposé dans le Supplement au Voyage de Bougainville, croyaient suivre la route ouverte par Newton. Qu'arriva-t-il donc lorsque Fourier eut lu les Lettres de Genève ? C'est que, frappé de cette conformité apparente de l'organisation politique et sociale nouvelle dont Saint-Simon annonçait la venue et s'efforçait de jeter les bases, avec la morale de l'école de Diderot, Fourier amalgama ce qu'il aurait fallu au contraire séparer de plus en plus. "

Puis Leroux explique que Saint Simon a élevé la Loi d'attraction Universelle en interdisciplinaire avec savants et Artistes pour la vérifier et l'approfondir quand Fourier l'a abaissé au Système de la nature de Diderot : or Diderot participerai alors avec Saint Simpon auc Conseils de Newton, collégialité scientifique bien au-dessus de ce que Fourier amalgama, syncrétisa, abaissa, dans un délire anti-Lumières, anti-Sciences, anti-Ethique !  pour encore faire son culte haissant tradition et collègues et pérorer comme un fureur débile et dangereux eugéniste

 

. Du principe de la fonction pour l'Organisation de l’Égalité (3)

" Liberté, Fraternité, Egalité, trinité sublime, cordes d'un instrument aux voix: magiques, divins échos de l'âme humaine, vous n'avez point encore vibré dans l'harmonie ! Sous les doigts qui vous ont essayées tour à tour,  vous avez éclaté par des sons brillants qui faisaient palpiter les cœurs, mais qui s'éteignaient bientôt dans le silence. Et ce fut l'orgueil des oppresseurs, ce fut la joie des pervers, de vous voir ainsi mourir; car les peuples contristés se sont courbés sous la servitude.  

Inséparables sœurs ! vous ne ferez vivre l'Humanité au sein d'accords infinis que si l'on parvient à vous unir dans le même concert ·mélodieux. tes hommes, jusqu'ici, vous ont, en vain, aimées séparément et l'une après l'autre. Qu'ils sachent donc trouver la voie de votre indestructible unité, et les principes de votre existence !

Avons-nous été bien inspiré, avons-nous trouvé un de ces principes, lorsque, nous représentant la cité future, la cité idéale, nous y avons vu tous les hommes unis dans la religion, possédant des droits égaux, et remplissant chacun une fonction ? Plus de métiers, avons-nous dit, plus de professions faisant vivre les hommes pour l'industrie, la science et les arts, en dehors de l'Etat. La science, l'art et l'industrie doivent donner lieu à autant de fonctions qu'elles ont de branches diverses. 

Que tout homme dans la Cité soit Citoyen et Fonctionnaire et la Liberté et la Fraternité, et l'Egalité pourront être réalisées. Tel est notre principe exposé dans sa plénitude.

( ...) " Les homme, selon le droit naturel , sont libres, frères, et égaux; mais d'abord que veut dire ce premier terme: Ils sont libres; en quoi consiste la liberté de l'homme. Tout homme a des facultés et des besoins; de plus, tous les hommes portent avec eux des gouts, des penchants, des attraits nombreux et divers. Mais ces penchants, ces goûts, ces attraits entraînent les hommes vers le mal ou vers le bien, vers un faux développement de leur être, ou vers un développement régulier qui est le propre perfectionnement de cet être. Si donc, sous ce rapport, les hommes sont arrivés à une juste distinction du bien et du mal, et par là, à la possession d'un idéal au-dessus de la Réalité, et vers lequel ils sentent qu'ils doivent marcher, leur liberté ira de pair avec leur vrai développement, ou plutôt ne sera point autre que ce développement. Ce développement comportera l'exercice des facultés et la satisfaction des besoins, mais seulement dans ce que cet exercice et cette satisfaction ont de légitime. . La Liberté, en effet, ne saurait être un vaste champ ouvert à toutes les passions; car il n'est point d'ordre social qui puisse grouper les hommes et combiner entre elles les passions mauvaises, de manière à faire naître l'harmonie. L'Harmonie n'est point fille du despotisme. Le despotisme n'engendre au fond que l'anarchie et le désordre. Or toute mauvaise passion est un despotisme dont l'empire s'étend à la lois et sur celui qu'elle possède, et sur les autres hommes, les semblables."

De l'avarice à l'entredévorement de sauvages en guerre croyant dévorer l'autre et ses qualités quand l'Homme se nourrit de l'Homme spirituellement ....

La liberté légitime de chacun est donc limitée par la Liberté légitime de tous; et, comme la liberté légitime de tous est le progrès, la liberté légitime de chacun est le perfectionnement, le développement régulier et indéfini de chacun

Cela posé, il reste à déterminer le milieu où chacun pourra être libre, c'est-à-dire vivre, c'est-à-dire se développer et progresser. Ce milieu étant conçu comme devant être la cité ou la patrie, la première condition essentielle pour que la cité soit suffisamment ce milieu, c'est que les hommes ne soient point esclaves de la cité, que la cité ne forme point une caste composée d'un petit nombre d'hommes; mais que tout homme , par cela même qu'il est homme, soit apte à entrer dans la cité.

La seconde condition essentielle , c'est que les hommes ne soient point esclaves dans la cité; que non seulement ils en soient partie, mais partie actifs, qu'en un mot ils soient tous ClTOYENS. A la qualité de citoyen est attaché le droit de choisir les hommes qui composent le gouvernement, et de faire directement ou par mandataires les lois qui régissent la cité. Il s'agit, au premier chef, du développement de chacun par tous et de tous par chacun. Tous ne seraient point libres, si tous ne participaient pas à l'œuvre de la législation qui doit concourir à ce développement. (...) 

Ce quelque chose, c'est UN ART d'ORGANISATION DE LA LIBERTÉ ET DE L'EGALITÉ, en d'autres termes, de la cité et de la fonction , et un art d'organisation tel qu'il en jaillisse le troisième terme de la sainte devise, la FRATERNITE. C'est Art est donc le souffle divin, seul capable d'animer toutes les voix de concert qui sommeillent au fond de nos âmes. 

Ce n'est point assez, en effet, de proclamer un principe que Rousseau , avant nous, avait posé la souveraineté du peuple mais Rousseau et les politiques qui l'ont pris pour maître n'ont point su faire vivre cette souveraineté. · Il leur a manqué, nous l'avons dit, l'art de l'organisation. Essayant de compléter Rousseau, nous ne disons pas seulement: tout homme est citoyen; nous disons: tout homme est citoyen et fonctionnaire. Mais, quel que soit le progrès opéré, il n'y a point à se faire illusion. Le principe tout homme est citoyen n'organisait pas la cité, et avait besoin d'un art, qui n'est autre que la Politique. Le principe tout homme est fonctionnaire n'organise pas davantage l'atelier social; il a besoin d'un art, qui est le Socialisme. La Politique doit créer la vraie cité et le vrai citoyen; le Socialisme doit créer la vraie fonction et le vrai fonctionnaire.

Cherchons aussi l'art d'associer les hommes fraternellement et d'organiser la fonction. Le présent, à cet égard, ne nous offre encore qu'un triste tableau. Dans quel servilisme sont tenus ceux: que de nos jours on appelle les fonctionnaires! La compression et le despotisme règnent aussi en dehors de l'Etat dans l'industrie. Mais changer cette compression pour celle du gouvernement, appliquer à toutes les branches de l'activité humaine la fonction telle qu'elle est, nous mettrait à l'antipode de l'ordre social auquel nous devons tendre.

( ...) Certes, le changemcnt auquel nous aspirons est grand, et nous sentons nous-mèmes combien nous en sommes loin encore! Comme un vaisseau longtemps battu par les tempêtes, le monde de plus en plus s'en va à la dérive sur une mer devenue plate et morne, sans s'inquiéter des routes qu'il tient. Eh qu'importe? La pourriture est dans ses flancs! peut-être les plus jeunes générations, avant d'achever leurs cours, assisteront-elles au spectacle émouvant de sa dissolution extrême ( Révolution 1848 ) . La mort, la nuit et le chaos seront ensuite, et dureront combien de temps, nous n'en savons rien! ( La Commune ) Mais, ô mon Dieu, vous ferez renaître de la poussière de nos sociétés un monde plus fort et plus vivace ( 3ème République ) , un monde meilleur, qui vivra sur les principes éternels de Justice et d'égalité. C'est là notre foi, elle nous soutient, heureux si nous répandons une parcelle du bien qui doit appartenir au monde régénéré !

. Poésie : la Tentation E-Tissier

Jésus accomplissait sa mission divine,

Enseignant, consolant ceux que le mal incline;

Et, Pour rendre. accessible et claire aux ignorants

La science de Dieu que leur cachent les grands.

Du livre de la vie en feuilletant les pages, 

Il leur en traduisait les sublimes images,

Prenant de l'univers les formes, les couleurs,

du nid des passereaux, l'herbe des champs, les fleurs

 Et la chaste blancheur des lys de la vallée

Dont Dieu même a tissu la robe immaculée.

Et fa foule écoutait avec émotion

Cette Yoix inspirée et pleine d'onction.

Souvent, pour retremper son âme, le Prophète

Allait seul au désert vivre comme un ascète,

Et s'abreuver en Dieu de science et d'amour,

Que son âme en ce monde épanchait à son tour.

Or un jour le Démon vint le tenter :

Le Poème raconte trois tentations de suite , actualisant l'Evangile au regard du 19ème siècle : il se termine par la fuite du démon et un Hymne à l'Amour.

. Enfance et première jeunesse G ST Hilaire

Ou comment de l'enfance à l'âge adulte, G de Saint Hilaire sauva prêtres et savants lors de la révolution où il excellait au Collège de France : suite à ses exploits , ses maîtres lui offrent une promotion à 21 ans dont il ne se sent pas dignes, mais, seul contre tous, il sera nommé pour fonder la ZOOLOGIE françaises, sciences des animaux vertébrés alors complètement inconnue alors.

. Souvenir d'Algérie (2)

(...)  " Si les Français ont relevé Blidah, ils ont coupé, pour les besoins de la défense, une grande partie des bois d'orangers qui la rendaient célèbre. Il en reste encore, cependant, une belle promenade ombragée par ces arbres si admirables ; des troncs énormes, de superbes branches, portent tout ensemble les fleurs et les fruits. Des ceps de vigne sont entrelacés à ces colosses; et les ceps sont plus gros que bien des arbres de l'Europe! ... Un joli bois d'oliviers orne la ville, qui est arrose par un ruisseau. Dans la soirée, nous avons suivi des ravins remplis de myrtes et de lauriers roses. Sur la pente de I' Atlas, croisent les palmiers nains, le cactus, l'aloès. De loin en loin, quelques champs cultivés; au détour d'un sentier, un trou profond; c'est le puits d'une tribu. A quelques pas de là, en sautant d'un rocher, nous tombons presque sur des huttes de paille, haures comme des niches de chiens, peuplés de femmes et d'enfants en guenilles, et gardées par des ·chiens roux, querelleurs, mais fort lâches. C'était le camp de la tribu propriétaire de ces cultures mesquines. La misère, la malpropreté de ces populations ne sont égalées que par leur indifférence pour tout ce qui les sortirait de cet état. Depuis des siècles, ces tribus mènent la même vie, obéissant à leur cheikh, et chacun répétant, par sa vie, la Loi du chef de famille. C'est ce qu'on appelle le patriarchat, l'idéal de la famille !.. ..."

. Le populaire et la théo-démocratie

Sous le titre de danger de la concurrence, et sous d'autres titres, M. Cabet a publié, clans les deux: dernières livraisons de Le Populaire, diverses attaques contre la propagation de la Revue Sociale  auxquelles nous ne· répondrons pas. Si ces attaques partaient directement de la plume d'un homme pour qui nous avons toujours professé de l'estime, et dont nous savons apprécier les travaux, il en serait autrement. Mais c'est sur la foi de ses correspondants que M. Cabet écrit, ce sont les lettres de ses correspondants qu'il invoque à l'appui de ses allégations; ou plutôt M. Cabet n'est pour rien dans ce qu'il imprime, ce sont ces correspondants qui figurent en sa place. Or nous ne connaissons pas ses correspondants, bien qu'il puisse les nommer par leur nom. I.e procédé déloyal d'hommes qui transforment en dénonciation la conversation qu'on a pu avoir avec eux ne mérite pas qu'on s'y offense nu qu'on y réponde. (...) 

En vérité, ce qui est désolant, c'est que de pareilles idées aient pu parvenir à M. Cabet, et qu'il ait pu s'imaginer que des hommes qui se respectent veuillent faire le succès de la Revue Sociale par le décri du Populaire et de son rédacteur. (...) 

Ce sont les correspondants de M. Cabet qui entendent ainsi l'interêt du Peuple et le progrès. Et M. Cabet nous en fournit lui-même la preuve. Car au même instant où il impute à nos a:mis des sentiments si bas, sur la foi de ses correspondants de Lyon et de Vienne, il produit une lettre de ses correspondants de Toulouse, où ces mêmes sentiments sont professés avec une crudité tout à fait étrange. " Nous avons eu, écrit-on de Toulouse à M. Cabet, la visite d'un voyageur de la Revue Sociale. Il nous demandait, à nous Communistes, notre concours pour placer celle Revue. •Personne n'a voulu s'y abonner, etc: " ·

Il est évident que les correspondants du Populaire, ceux du moins qui inspirent à M. Cabet des soupçons si misérables, sont bien moins occupés d'idées que de concurrence. Aussi ne comprenant-ils pas même les paroles qu'on leur adresse. On leur parle Doctrine, et ils répondent concurrence. Qu'on leur dise que le terme de Fraternité ne ·constitue pas à lui seul une doctrine, ils voient, dans ces paroles si pures de toute haine, une attaque perpétuelle contre eux et le Populaire. Il leur semble apparemment que pour s'être abonnés à ce journal, et s'être donné le nom de Communistes, ils sont investis de toute lumière, de toute science, et que quiconquc raisonne encore est un ennemi du Peuple et du progrès. Ils sont ,véritablement comme cet historien romancier à qui l'on apportait des faits nouveaux. sur le siége de Maite, et qui répondit ; " Tant pis! mon siège est fait."  Leur siège aussi est fait. Ah! ce n'est pas ainsi que nous entendons l'esprit d'une secte qui aspirerait réellement à l'unité; cela, c'est l'esprit de secte à la façon du passé, le petit esprit de secte, qui n'est en effet que l'esprit de concurrence, sinon l'esprit de mercantilisme. Combien une si étroite manière de ' voir est contraire à l'idéal, et combien il serait beau à M Cabet de dire à ses correspondants ce que notre ami Tissier dit à tous Iles hommes dans la pièce que nous publions dans ce numéro même:  " Point de haine : la haine est de la mort suivie, Or Dieu n'est pas le Dieu des morts, il est la Vie. Il nous la verse à tous pour lui rendre en retour Des flots exubérants de tendresse et d'amour. Voyez, sur les débris d 'un monde qui chancelle, S'élever et grandir celle cité nouvelle, _ Resplendissante et pure autant qu'un diamant. Chacun porte sa pierre au sacré monument."

Puis les journalistes de la Revue Sociale explique qu'un autre monsieur a pendant cette escarmouche avec Cabet, sollicité la revue Sociale de la part d'un autre journal, pour s'entraider et s'associer : aussi les journalistes de la revue Sociale continue de critiquer la position paranoïaque de Cabet, en sectaire qui ne veut m^me plus discuter, quand ils s'ouvrent donc à l'autre journal de la Théo-démocratie, mystique, qui ne voit que la seule Fraternité , pour lui répondre : 

" Non, répondrons-nous à celui dont nous acceptons sincèrement la qualification de frère, parce que nous sentons· l'âme sous ses paroles, non, frère, notre principe, notre but, notre drapeau, notre devise, ne doivent pas être seulement Fraternité. La sainte devise de nos pères ne comprenait pas un seul terme, elle ne disait pas seulement Fraternité: elle comprenait trois termes, elle disait: Liberte, Fraternité, Egalité. La révélation n'est pas seulement constante, comme je viens tout-à-l'heure d'en convenir avec vous; elle est progressive. Sans doute la Fraternité implique la Liberté et l'Egalite; mais parce qu'elle les implique, il ne s'ensuit pas qu'elle les exprime. La révélation de la trinité politique n'est pas ,·aine. Si vous avez raison, le Christianisme aurait résolu tous les problèmes de l'avenir, et vous ne diriez pas vous-même qu'il n'est qu'une philosophie. L'erreur et la vérité auraient été à jamais démêlées par lui, et le fait obéira au droit : Si le terrible dualisme que vous signalez entre le fait et le droit subsiste, c'est que le fait a raison de réclamer ce que le droit lui-même réclame, la Liberté et l' Egalité par la Fraternite. Arrachez donc au mal cette portion de bien qu Il recele, et vous aurez vaincu. Jusque là cette instruction democratique dont vous parIez comme de l'œuvre la plus utile est presque c.himerique; car I homme moderne, instruit par la révélation.continue et progressive , vous demandera toujours la Liberté et l Egalite, a vous qui lui precherez la Fraternité. "

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