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LBSKMC-CRIAEAU IGSC E3R3 :  Notes sur " Jean-Pierre Faye -Terreur, tolérance, violence. Dictionnaire politique portatif " / Criaeau

. " La révolution française est-elle un monstre ou un orage éblouissant, un orage de Lumière ? Est-ce la terreur ou la déclaration des Droits de l'Homme ? "

En un projet encyclopédique de 1975, Jean-Pierre Faye publie 5 entrées : Démagogie, Répression, Terreur, Tolérance, Violence, où il confronte la Révolution française et ses mise en récits, aux révolutions "russes staliniennes "  et "conservatrice nazie ". Contre l'inventaire d'Armin Mohler ( nouvelle droite ) qui tente des généalogies trompeuses ( entre Arthur Moller van den Bruck "Troisième Reich" et Ernst Junger "Mobilisation totale" ) qui s'efforçaient d'incriminer1789 et les Lumières  à propos du nazisme et du stalinisme, JP Faye reformule et précise le projet des " Langages Totalitaires " : " Critique de la raison - de l'économie - narrative ", telle une étude dramaturgique des mises en langages et récits de l'Histoire.

.1- En l'article " Démagogie" ( réduction et syncrétisme populiste ), est analysé la narration idéologique du fascisme dans le discours de l'Action française ( Charles Maurras ), fascisme qui représente le moment où la démagogie, associée par Platon à la Démocratie ( contrairement à Aristote authentique démocrate ), se retourne contre la démocratie : cette démagogie anti-démocratique, que l'on retrouve dans toutes les variantes de la " révolution conservatrice " , réapparait toutes les fois où l'extrême droite cherche  à capter le potentiel révolutionnaire de la gauche pour mieux le neutraliser  au profit de la conservation des structures de domination économique et sociale " ( voire Sorel et syndicats "révolutionnaires" nationalistes ). C'est l'irruption d'un langage nouveau ( langue criminogène) : c'est le langage de la démagogie ( réducteur-campiste, négationniste des Savoirs et criminogène )  - et du racisme total - entré dans le conservatisme devenu fascisme de l'état " total " , puis nazisme et stalinisme, croyant pouvoir exclure tout autre Langage ou Langue critique. ( voire donc Philosophie et langue anti-criminogène telle celle de Leroux en 1848, ici comme dans tout l'ouvrage ", "acte manqué" de JP Faye qui retrouve néanmoins " Leroux anti-criminogène " dans ses interrogations profondes...)

.2- En l'article " Répression ", avec l'abolition de la peine de mort depuis Beccaria, Jean-Pierre Faye se positionne pour la Révolution française des Droits de l'Homme, tel un évènement éthique et historique, qui, en dépit de la Terreur, de la répression et de la violence, est le contraire absolu du stalinisme et du nazisme.  Son approche dépasse l'opposition entre le champ de l'histoire sociale et celui de l'histoire des idées. Elle est attentive à la question des langages, aux catégories politiques mobilisées par les acteurs, tout particulièrement celle du Droit Naturel qui fonde le principe de 1789 et 1793. Elle met dès lors à distance les catégories historiographiques, des constructions qui tendent souvent à opacifier le langage des sources. Dans cette perspective, la Révolution française n'est plus appréhendée comme une " révolution bourgeoise " ( Soboul) ou une révolution des élites  " entravée par le totalitarisme jacobin" ( Furet), mais comme une Révolution du DROIT NATUREL : " La subordination de l'exécutif au souverain législateur collectif, est liée à la fragilité même de cette relation entre souveraineté et sujétion. C'est cet édifice de la pratique et de la pensée qui s'esquisse, par traits successifs, de Spinoza à Locke, de Montesquieu à Rousseau, et à Kant- c'est cette esquisse que viennent ( tenter ) d'effacer les monocraties absolues du XX ème siècle, pour dresser l’état et la répression illimitée". ( On fera la même remarque que pour l'article " Démagogie " en l'acte manqué de citer Leroux, Philosophie anti-criminogène, Ontologie cognitive de non-appartenance "raciste ethnique antisémite", Droit & Constitution de 1848 quant à la répression ( citée ) mais pouvant être nommée " grande terreur " de 1848-1851: plus de 11 000 mort(e)s et de déporté(e)s -banni(e)s.)

. Le prémisse de l'état hitlérien, c'est la substitution des "Idées de 1789" par " l'idée de 1914 " : l'Histoire ouverte par une Déclaration de Droits, Abolition de la peine de mort, Abolition de l'esclavage, est tenté d'être substituée ( voire les Témoignages de survivant(e)s ), " par l'état SS, l'univers concentrationnaire où le Droit est l’exception, la Répression est la règle, et la décision est d'EXTERMINER tout un peuple ".

. La révolution russe procède d'un projet anti-répressif, décrète ( comme la révolution française) l'abolition de la peine de mort, l’émancipation des juifs ( et même le droit de vote des femmes ! ) : mais Lénine conclut contre Marx, " que les mêmes hommes peuvent, dans le même temps, légiférer et agir " : et " le discours justificateur des répressions révolutionnaires et de leur nécessité appartient bien aux chaînes de langages qui aboutiront à la construction d'immenses pouvoirs répressifs entre les mains incontrôlables de Joseph Staline " .

. Contre les dictatures hitlériennes et stalinienne, la Révolution française , " contre la machine folle et meurtrière de la Terreur " , demeurée sous le contrôle de l'Assemblée souveraine, mandatée par le peuple souverain, produisait certes violence et répression, mais pas dictature : " S'opposer efficacement à la résistible ascension de Joseph Staline, ce n'est pas en accuser l'auteur de la Critique de la Philosophie de l'Etat, et en deçà de lui, aux Lumières et à la Raison. Ce serait bien au contraire, retracer les traits qui s'esquissent, par étapes, de Spinoza à Locke et à Montesquieu, et de Rousseau à Kant et au Marx de 1843 ( LEROUX ! ) et 1871, à travers les déclarateurs de 1789et 1793, et les grands animateurs du parlement de Francfort, des républiques romaines et vénitiennes et des insurrections de Budapest et Varsovie et de Prague, autour de la COUPURE de 1848." ( page 114 )

. En contre-partie, voire " l'Archipel du Bain de sang " : L'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, l’Équateur, le Paraguay, l'Uruguay, relèvent avec des variantes de " l'exploration mondiale du fascisme du Tiers-Monde " , d'un modèle commun de " doctrine de sécurité nationale ", sacrifiant les principes Philosophiques pour les soit disant " besoins fondamentaux des peuples " . " Pendant des tortures psychiques staliniennes " , cette forme nouvelle de "l'aide technique - assistance de conseillers" - trouve ses variétés CRIMINELLES dans l'hémisphère de la civilisation occidentale : ( Ndlr : de l'Amérique du Sud jusque Rwanda, Génocide des Tutsi en 1994. )

. " ( In Préface ):" Nous savons également que ceux qui fabriquent la Terreur comme un repoussoir ne l'associent pas uniquement à la guillotine - le récit qui nous est parvenu - mais aussi à l'anarchie populaire qu'ils dénoncent, et dont ils situent la source dans la déclaration des Droits et ses promesses d’Égalité . Jérémy Bentham, le père de l'utilitarisme, le résume en 1795 lorsqu'il écrit que la déclaration de 1789, dans son article 2, constitue le " langage de la terreur " , un article selon lequel " le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme ". En sortant Robespierre du placard aux monstres politiques..(...) : il faut dénoncer cette équation, "Robespierre égal Néron" dit J-P Faye en 1988.

.3- En l'article " Terreur ", J-P Faye décrit avec une précision chirurgicale, comment la Révolution française avec le primat affirmé du Législatif sur l'Exécutif, a su mettre en place des " filtres de Liberté " (Constitutions-  Conseil d’État ...) qui ont pris le dessus sur les " dispositifs de répression" : exactement à l'opposé du fascisme mussolinien qui promeut le pouvoir exécutif comme pouvoir souverain, et aux antipodes de l'apologie stalinienne de la terreur nécessaire. 

Mais le lien sémantique Droits de l'Homme- Terreur fait problème : car, au niveau des FAITS, ce n'est pas là que les données commencent : " Ils établirent à Athènes un véritable régime de terreur." Voire l'historien Claude Mossé " Histoire d'une démocratie : Athènes 1971 "et citation Aristote dans sa Constitution d'Athènes. ( page 121). Et à l'autre bout de la chaîne la répression de ( "Leroux" en 1848-1851) de la Commune de Paris en 1871.

De la question de l'abolition de la torture à l'abolition de la peine de mort, au moment de la constitution civile du clergé et de la déclaration de guerre....." Chasse aux traitres et aux agents de l'étranger.." : Vergniaud : " La terreur et l'épouvante sont souvent sorties, au nom du despotisme, de ce palais fameux : qu'elles y entrent aujourd'hui au nom de la Loi". JP Faye : " Mais la relation interne entre effondrement d'une monarchie de la torture ET le déclenchement de la terreur, ne peut se comprendre qu'en explorant le champ défini et polarisé par ceux qui déclarent les Droits de l'Homme ( frontispice de la Constitution) et ceux qui condamnent leur déclaration." De l'abolition de l'esclavage ( entre Barnave et Robespierre ) le 4 février 1794, à la " cruelle exception" ....en ces duels successifs du Langage, où le récit du précipice et de l'abîme remplit la fonction de référence " ABSOLUE " , la charge de lucidité se renverse...." Voulez-vous du sang ? " Vergniaud, et Danton de créer un " Tribunal révolutionnaire " : "la loi en sera aménagée par Cambacérès, l'homme qui va élaborer la légalité civile pour 2 siècles en France, est celui-là même qui apprête l'outil judiciaire de la terreur de 93..." : l'arrestation du Père Duchesne provoque un  dialogue sur le rapport entre Langage et défense des Droits de l'Homme, qui met le feu à Paris. Les femmes de la section de" Bonne nouvelle" partent en cortège " Résistance à l'oppression". Père Duchesne libéré : " Paris délivré, les républicains vengés, et pas une goutte de sang n' a été versée. " Le récit " coutumier " date à ce moment le début de la terreur avec l'arrestation des Girondins. Or Robespierre écrit : " Je laisse ces hommes criminels finir leur odieuse carrière, je leur abandonne cette tribune...Je suis dans l'impossibilité physique de dire tout ce que m'inspire ma sensibilité pour les dangers de la Patrie " : Lutte de factions à la Convention où l'une, la plus résolue, la plus violente, la plus avancée, met l'autre à mort, la plus faible, la plus humaine, car la première est le Pouvoir qui prend son appui sur le consentement d'une assemblée souveraine.. La lutte des langages dans cette enceinte, vient avant tout manifester ce qui est le Principe explicite et véritablement Constitutif de cette Révolution, en en constituant l'Universalité, depuis Locke en 1690: " Le pouvoir législatif est le pouvoir suprême...". Robespierre : " Les membres de l'agence exécutive seront donc tenus de rendre compte de leur gestion au corps législatif ". Père Duchesne :" J'entends toujours prêcher le respect pour les propriétés...mais la première propriété n'est-ce pas l'existence ? La terre, comme l'air, appartient à tous les hommes...Affameurs du peuple, craignez son désespoir."

La terreur de 93 n'est donc pas une guerre de religions, lutte de la Liberté contre la répression, entre pieux libéraux girondins et les impies robespierristes : " Providence : émettre une idée de l’Éternel est un sentiment de mon cœur, un sentiment qui m'est nécessaire " : Robespierre.

La Terreur de l'an II n'est pas non plus réductible à une arme absolue d'un parti dans le cours de le guerre " de classes " : c'est l'abbé Royer qui attaque le Comité de salut Public : " Qu'on place la terreur à l'ordre du jour : c'est le seul moyen de donner l'éveil au peuple et de le forcer à se sauver lui-même ! ."

Mais la Terreur n'est pas non plus l'arme ultime de la révolution bourgeoise, ou selon les termes d'Engels dans sa lettre du 4 septembre 1870 " des bourgeois surexcités, des petits bourgeois philistins et la lie du peuple ": Elle surgit de ce qui est peut être la première grande manifestation ouvrière des Temps Modernes, et pourtant ce jour -là, le porte parole de celle-ci, l'ouvrier Tiger, est écarté et sans doute arrêté. Et bientôt son porte écriture Le Père Duchesne est inculpé et exécuté.. Mais tout l'effort de Robespierre qui préside la Convention, a été de prévenir et d'empêcher la journée tumultueuse qui s'annonçait. La restauration du droit de grâce le 3 octobre 93 par Robespierre serait toujours ce qu'on nomme obstinément de " terreur et dictature de Robespierre " ! " Un homme qui gouverne par le seul langage" : mais quel Langage ? Depuis qu'a été prononcé la " fatale vérité " , la " cruelle exception" , le discours politique porte à chaque instant avec lui la référence à " la mise à mort de l'exécutif " . Mais le langage de la clémence le 3 octobre chez Robespierre, porte aussi en lui la référence répressive : " On ne doit pas multiplier les coupables. Il suffit des chefs . S'il en est d'autres, le Comité de Sureté générale vous en présentera la nomenclature." ( Voire ICS et pulsion de mort ): voire Souberbielle qui incite Robespierre a accepter un procès en lui racontant que les " ultra-révolutionnaires préparent une saint-Barthélémy !" : " Encore du sang ! Ils finiront par y noyer la révolution ! " dit Robespierre. L'outil de mort est devenu le référent absolu. Or le 11 juillet 94 , il déclare aux Jacobins : ( que son principe ) est d'arrêter l'effusion de sang humain versé par le crime." CQFD.

Donc contre ces évidences contradictoires, niées et refoulées, la tâche d'une 3ème critique après celle de la raison Kant, après celle de l'économie Marx, critique du Langage. : voire pour nous, Langues anti-criminogènes et Leroux-Rwanda .

.4- En l'article " Tolérance " , " pardonnons-nous nos sottises, c'est la première Loi de la Nature " : "seule la Tolérance est révolutionnaire" ( Mai 68 ), car nos inconséquences et nos contradictions vont pouvoir être rendues visibles sans qu'aucune sanction répressive vienne frapper ceux qui en sont les sujets : la dialectique, en ce royaume du Tolérantisme, met en visibilité les contradictions, en une religion qui peut tolérer les autres, effaçant les bornes de l’étrangeté, sans frontières ". Avec Beccaria, l'affaire Calas, débouche sur une généalogie de l’Éthique : " je sais avec quelle fureur le fanatisme s'élève contre la Philosophie : elle a deux filles qu'il voudrait faire périr comme Calas : ce sont la Vérité et la Tolérance . A chacun de ses enfants, la Philosophie ne veut que désarmer les enfants du fanatisme, du mensonge et de la persécution. "

. Ndlr : De la Raison (1) cartésienne, deux filles en l’Éthique ( 2) de Spinoza et en l'Individuation (3) chez Leibnitz, donneront encore de Spinoza à Locke Voltaire, la Tolérance ( 4), et de Leibnitz à Diderot, l’Encyclopédisme scientifique (5). Accouchant de 1789 et de la Révolution des droits de l'homme et du citoyen, ces vertus des Lumières s'écriront jusque chez Leroux : réfutation de l’Éclectisme et Ontologie cognitive, humaniste , anti-communautaire (6) et affranchie du racisme, de l'ethnisme et de l'antisémitisme, et Droit Constitutionnel anti-despotique (7), dont le corolaire est la création de Droits positifs sociaux , économiques et culturels.

L'article Tolérance dans l’Encyclopédie de Diderot est attribué à Romilly Junior : " établir sur les principes les plus évidents , la nécessité de la Tolérance et sa Justice , tel est pour lui l'objectif : c’est l'audace même, mais il faut oser réclamer les Droits de l'Humanité " . Cette réclamation sonne en avance sur 1789, le 26 août : " Qui peut donc voir sans douleur la raison même qui devrait nous porter à l'indulgence, la diversité de nos opinions, née de l'insuffisance de nos Lumières, soit précisément ce qui nous divise avec le plus de fureur ". ( Puis JP Faye ) : A cet égard, une Belle Égalité réunit les peuples et les croyances : voire Leroux De l'Egalité et De l'Humanité ...

. L'intolérance, depuis Molière et son Tartuffe, est aussi :

-1) le projet anti-cartésianiste nazi, refus de la dialectique et de la Raison, intolérance absolue par extermination... antisémite.

-2) l'apologie de la raison staliniste, la dialectique élevée en doctrine officielle d'état paranoïaque intolérant...antisémite aussi.

Opposés à Pierre Bayle, Rabaut Saint-Etienne, Lessing et l'émancipation des Juifs en les Lumières de 1789.

Contre les fictions de la calomnie, la nécessité d'énoncer les Droits universaux .

. La destruction totale de la perspective de Tolérance passe par ce refus de tolérer la différence des niveaux entre l’Éthique et le Juridique, ou, entre Droit Naturel et Droit Positif . ( voire problématique soulevée par O Camy "contre Kelsen" dans le rapport à "l'état de droit génocidaire" au Rwanda, et voire par rapport au droit " positif " de C Schmidt aussi, ce que par contre, en synthèse Ethique du Droit ( voire thèse Kelsen Voegeli de F Lecoutre ) , droit naturel et droit positif, Leroux pose en sa Constitution de 1848 ( pour éventuelle thèse d'ailleurs... ) : voire Ethique juive, " révolte des esclaves dans la Morale " , Interdit Mosaïque et Loi de Pourim en Vers une Éthique appliquée, d'Abraham Weingort aux Lumières du Rwanda lois anti-négationnistes aussi .  Affirmation de universalisme juif dans le second Isaïe . La langue juridique contrainte à inventer le mot " génocide " .

Décrire le champ de l'interrogation de la Tolérance, c'est laisser parler les langages en elle. Car elle n’existe que si vraiment elle est attentive aux langages : elle en est l'écoute, au moment où elle les endure. Sans cette écoute, et le sens négatif redoutable dans le langage humaine, elle tomberait. " Contre l'effraction de la langue du cauchemar - antisémite - dans l'acte du somnambule " : chez les nazis , " la tolérance envers ceux qui sont inférieurs est une grave danger pour la communautaire populaire des camarades de la race . "

Tout à l'opposé, " l'Option égalitaire est aussi la condition de la Pensée, comme exercice sans Limites . "

Voire Langues critiques anti-criminogènes . LBS.

.5- De l'article " Violence " , exposé de la méthode JP Faye : contre Hegel-Lénine par rapport à Marx, révolution française, violence législative et violence exécutive.

Chez Hegel : " violence du Prince (1), violence du Gouvernement ( 2), violence législative ( 3) : la violence du Prince contient en elle-même ces 3 moments de violence en une auto-détermination absolue. ( " boche nazi" ).

Contre ceci , Marx revient à l'article 6 de la Déclaration des Droits de la Homme de la révolution française :" la Loi est l'expression de la volonté générale " ( et non pas du Prince, quand Marx donc revient à Leroux : CQFD) . Voir par rapport à Lénine schéma page 239 : pouvoir Législatif supérieur au pouvoir exécutif chez Marx 1871, ( revenu à Leroux donc ), contre " un corps agissant exécutif et législatif à a la fois chez Lénine."

Voire séquence 10 sur Constitution 1848 et renvoyer donc à Leroux Constitution 1848, contre " acte manqué " et approfondissements des études / Langues anti-criminogènes Lois anti-négationnistes .

Inachevé et en cours ...

Laurent Beaufils , écrit à Boussac, le jeudi 20 mars 2025 à midi ....

Après les Langages totalitaires, qui étudiaient comment la venue au pouvoir de Hitler avait été rendue acceptable, Jean-Pierre Faye analyse comment la Révolution française a pu engendrer tout à la fois les droits de l’homme et la « Terreur ». Il s’agit de répondre aux généalogies trompeuses qui incriminent 1789 et les Lumières à propos du national-socialisme et du stalinisme.
Publié pour la première fois au moment où la peine de mort fut abolie en France, Terreur, tolérance, violence donne à penser les révolutions sans justifier la violence qui les accompagne, mais défend également la liberté d’expression sans rien céder aux discours négationnistes.
Vérifiant le postulat selon lequel la narration change l’action, la méthode de Jean-Pierre Faye se caractérise par son extrême attention à la circulation des mots dans la formation des idéologies. Cet essai, devenu un classique de la sociologie des langages, de l’histoire et de la philosophie politique, a ouvert la voie à plusieurs générations de chercheurs travaillant sur les discours de la Révolution française et ceux de la « révolution conservatrice » allemande.

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