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Edito : On ne reviendra pas en détails sur notre essai-démonstrative publiée en " Du socialisme écologique de Pierre Leroux ? " La terre ", mars 1847, La Revue Sociale, Boussac " aux éditions Les Coudercs, pour la simple raison que nous avons référé là, l'essentiel des bibliographies et citations qui démontre en soi la profondeur de la Philosophie de Pierre Leroux bien avant Marx, et qui situe un différentiel aussi profond - et pourtant aussi méconnu que caricaturé encore aujourd'hui, malgré donc la prégnance actualisée de la pensée anti-criminogène de Leroux, anticipatrice des crimes contre l'Humanité et génocide-écocide.
Leroux fut aussi nié et classé en " idéologue " pour mieux croire pouvoir enterrer sa Philosophie anti-criminogène, tant par la droite réactionnaire qui massacra donc en 1848, lors du coup d'état de 1851, comme aussi en la colonisation de l'Algérie et lors de la Commune encore, que donc par la gauche dite marxiste, qui comme on le sait, a finit au goulag en stalinisme, du Budapest jusqu'aujourd'hui ....avec le Hamas ?
Là, la gauche française semble ne plus pouvoir rien discuter, étudier et débattre, engoncée désormais dans la publicité à un mouvement terroriste génocidaire et négationniste de la Shoah, prisonnière en syndrome de Stockholm de ses propres assassins islamo-fondamentalistes, antidémocratiques, et anti-laïques, niant les principes de 1789 en antisémitisme et prônant un état théocratique génocidaire des femmes comme en Iran donc.
Que notre billet précédent " contre Judith Butler " et pour la défense des femmes iraniennes Prix Nobel de la Paix, l'ait rappelé déjà, nous invite néanmoins à préciser encore, contre cette aberration littéralement suicidaire pour la " gauche ", ce qu'en psychanalyse, des chercheurs tel Delgado ont pu écrire et donner à penser à ce niveau.
Ce pourquoi nous allons commenter en infra-texte, quelques lignes du " Déni comme facteur Politique ".
Inachevé et en cours d'études.
Très bonnes études.
Laurent Beaufils, écrit à Boussac, le jeudi 7 décembre 2023, 15 heures.
Le déni comme facteur politique par Osvaldo L. Delgado
L’originalité, la puissance créatrice de Freud l’ont mené à produire les textes les plus précieux concernant l’être humain et les collectifs sociaux. Notons, dans le même temps, une différence frappante entre son optimisme à l’égard de la science et de la chute de la religion, quant à l’avenir du genre humain aussi, et son malaise profond face à la montée du nazisme.
Il produit le concept de pulsion de mort. Nous trouvons un Freud optimiste quant à la puissance du désir et pessimiste quant aux névroses de destinée. En 1920, la clinique change et perce l’idéal de la morale moderne. Sur ce point, nous devons, dans ce moment sombre du monde, marquer la différence entre deux questions.
D’une part, comme le fait Miquel Bassols, le réel sans loi de la pandémie et le réel avec loi du virus (1). J’ajoute, d’autre part, la compulsion de répétition ordonnée par le fantasme.
Là, s’ouvre le champ de l’idéologie.
Rappelons-nous que la compulsion de répétition conduit au pire et peut s’articuler comme idéologie.
Elle peut ainsi faire un traitement du réel sans loi absolument génocidaire.
Cette compulsion peut s’exprimer comme haine au sens aristotélicien, c’est-à-dire que l’autre n’existe pas.
NDLR : Nous reprenons en ces lignes ce que la compulsion ordonnée par le fantasme, donne à voir de " l'entité imaginaire diabolisée du juif sioniste colonisateur et raciste " de ce qu'une majorité de gauche, du NPA LFI à Judith Butler et jusque la gauche chilienne par exemple, ont défendu des " méthodes de luttes du Hamas ", c'est dire de crimes sexuels, viols, viols collectifs, actes génocidaires le 7 octobre, au nom soit disant " d'un mouvement de gauche progressiste " dixit je cite " Butler " : là, depuis l'ignorance de l'histoire du sionisme et de l'antisémitisme, dans la négation de la charte du Hamas et des crimes génocidaires perpétrés le 7 octobre, le fantasme antisémite du "JUIF" par la compulsion de répétitions de l'ignorance alliée à l'idéologie marxiste-heideggeriste, a produit et produit encore donc d'idéologie , de HAINE d'Israël, d'un traitement du réel sans loi , ni études, absolument génocidaire donc.
Il faut bien rappeler que cette même gauche mondiale ne s'est jamais levée quand il fallut dénoncer la complicité de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda , et ce durant 30 ans, et même quand ceux qui se sont levés furent et sont toujours d'authentiques militants de la gauche progressiste mondiale donc, mais éduqués à l'histoire de l'antisémitisme, de la Shoah, du sionisme, de l'histoire du génocide des Tutsi au Rwanda, et jusque celles-ceux qui aujourd'hui apprennent encore de la Philosophie de Pierre Leroux tel que notre essai le démontre contre les marxistes-heideggeristes ou rouges-bruns donc.
Comprendre en cette intervention notre remarque infra-texte, c'est vouloir oser apprendre encore..., et corriger une aberration démontrée encore par 100 intellectuel(le)s israélien(ne)s dans justement un appel à " la gauche mondiale progressiste " : https://inrer.org/2023/11/israel-rester-de-gauche-face-a-la-guerre/
Nous, psychanalystes, sommes respectueux du symptôme, puisqu’il abrite la diversité des jouissances à respecter. Ce que nous ne pouvons pas respecter est une jouissance qui viole les Droits Humains.
En plus du réel sans loi de l’épidémie, il y a l’impératif de jouissance de certains gouvernements qui exigent des travailleurs de continuer à produire une plus-value pour les milliardaires, même au risque de leur vie.
Le politologue argentin Diego Sztulwark dit dans son livre La offensiva sensible (2) : « La phobie du symptôme, de la différence sexuelle, raciale, de classe, exprime l’horreur néolibérale face à la menace de l’effondrement que représente l’autonomie des formes de vie. Horreur devant les subjectivités de la crise. Voilà la base de leur haine du symptôme, haine existentielle et politique, et la base du devenir néofasciste du néolibéralisme. »
Dans le texte magistral Le Malaise dans la civilisation, sont présentées trois des plus grands malheurs pour l’être humain : « la puissance écrasante de la nature » et « la caducité de notre propre corps » – aujourd’hui ce sont le coronavirus et la pandémie ; le troisième est le pire de tous, c’est « l’insuffisance des mesures destinées à régir les rapports des hommes [et des femmes] entre eux, que ce soit dans la famille, l’État ou la société » (3), selon les termes de Freud.
Il remarque, entre autres, que l’être humain prend son prochain pour objet sexuel sans son consentement, abuse de lui et l’exploite en tant que force de travail, le dépossède et même le tue.
Et avec tout cela, il satisfait ses pulsions. Et même si Freud ne croit pas à un nouveau commencement absolu, comme les communistes et les socialistes de l’époque ( sauf Leroux qui s'inscrit en l'Humanisme des Lumières et la tradition religieuse et philosophique depuis l'antiquité, jusque avec son " Job " écosocialiste en Théâtre donc en 1866 NDLR ) , il considère qu’une société plus juste du point de vue économique et social, et – j’ajoute – où les Droits humains seraient le noyau de l’éthique sociale, permettrait un traitement différent de la pulsion de mort, et ce serait plus efficace que n’importe quel impératif.
NDLR : voire notre essai sur Leroux puisque , à l'étude et documentée, référée et bibliographiée, c'est ce que notre essai-étude démontre et prouve donc, de l'anticipation Leroussienne contre l'écocide-génocide, en pensée anti-criminogène, dès 1845 à Boussac encore en La Revue Sociale donc.
* En ce moment, l’humanité pense effectivement qu’elle peut disparaître. Le réel avec loi du virus et le réel sans loi de la pandémie – suivant la distinction de M. Bassols – sont là. Nous pouvons le nier, bien sûr.
Nous connaissons les conceptualisations sur la dénégation, aussi bien chez Freud que chez Lacan. Nous comptons aussi avec la formulation de Marx à propos « du fétichisme de la marchandise ». Licencier des travailleurs en ce moment, vendre de la viande avariée dans les supermarchés, exiger le retour au travail dans n’importe quelles conditions, c’est une jouissance obscure soutenue par un acte de dénégation.
NDLR : On retrouve donc aujourd'hui cette jouissance obscure soutenue par un acte de dénégation tant effectivement chez les DRH néo-libéraux, néo-malthusianistes , écocidaires que chez les traditionnels fascistes des extrêmes droites , de France en Israël et Ukraine entre autres Russie en tous les pays, mais jusqu'aussi, - et c'est relativement nouveau depuis les crimes staliniens -, en cette "gauche mondiale dite progressiste qui ainsi croit pouvoir soutenir le Hamas qui veut exterminer les Juifs de la Terre et qui nie la Shoah" : SIC ! .....
Notre thèse au Criaeau est que " l'acte manqué de la Communauté internationale en 1994 lors du génocide des Tutsi au Rwanda " reconnue par elle-même et jusque au Conseil de sécurité de l'ONU, encore avouée par la France en 2021 après 28 années de DENI POLITIQUE donc, a donc été, 50 ans après la Shoah , le " raté international d'appliquer la Convention pour la prévention et répression du génocide ONU 1948 " et ses conséquences désastreuses en la non application du Droit International, la non condamnation de la complicité française dans le génocide des Tutsi et ce, en des pathologies négationnistes qui jusques aujourd'hui perdurent contre les rapports du GIEC et l'obligation faite à cette même communauté internationale d'arrêter l'écocide planétaire pour réparer la terre et les Etats de Droits Humains .....en éco-socialisme leroussien.
Ne s’agit-il pas, par hasard, de l’érection de l’argent, objet anal, à la dimension du fétiche ?
* A-t-on vu une telle dimension de déni face à la présence d’un réel sans loi meurtrier ? Oui, les génocides de masses.
Relisons le livre d’Hervé Castanet La Perversion (4) qui montre que, dans la névrose, le pari sur le déni est pris et travaillé comme une question chiffrée par le symptôme et le fantasme. Lacan affirme qu’il y a un usage névrotique et un usage pervers du déni.
NDLR : L'usage névrotique est le lot des négationnistes de la Shoah et du génocide des Tutsi au Rwanda, depuis Faurisson et Garaudy, jusque Rever et Onana, entre autres Védrine Mélenchon soutenant en RDC les milices génocidaires FDLR : RE-SIC ! / L'usage pervers du déni sont les tentatives d'instrumentalisations de la définition du GENOCIDE et son usage à tort et à travers dans les pires caricatures idéologiques niant les archives, l'usage éthique des témoignages, les faits et les notions constituées de Droit International jusque la praxis des juristes et juges magistrats.... pour bramer au génocide en tweets et presse, sans aucune enquête, preuves, sans déontologie ni éthique appliquée donc.
Le névrosé, à la différence du pervers, surmonte l’impression angoissante de la castration.
Voilà le déni comme facteur politique.
NDLR : ET l'étude, depuis les archives et témoignages, est aussi niée... pour les restes de soumission à la cacophonie du faux débat TV, désormais coupé et privé de rapport à la Loi, au Droit, aux archives, témoignages, études et savoirs, Connaissance Humaine. D'où notre concept d'Ethique appliquée et le projet Criaeau.org /
1. Bassols M., « La loi de la nature et le réel sans loi », Lacan Quotidien , n° 875, 22 mars 2020.
2. Sztulwark D., La ofensiva sensible. Neoliberalismo, populismo y el reverso de lo político, Caja Negra, 2019, trad. libre de l’auteur.
3. Freud S., Le Malaise dans la civilisation, chap. III, 1er parag.
4. Castanet H., La Perversion, préf. de F. Leguil, Economica, 2e éd. 2012.
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"Vers une Ethique Appliquée " ...
Un billet pour resituer ma publication de 2012 intitulée "Vers une Ethique Appliquée " , entre THEATRE CARNAVALS / HISTOIRE DU JUDAISME ET DES LUMIERES en l'actualité de 2021. Publication de Lau...
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Essai : " Du socialisme écologique de Pierre Leroux ? " / Présentation et dossier de presse
Présentation universitaire sur Academia-edu : https://www.academia.edu/93536409/Un_petit_essai_sur_Pierre_Leroux_Essai_pour_une_4%C3%A8me_de_couverture_A_paraitre_2023 . Présentation populaire su...