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En cette 28 ème commémoration, le Criaeau exige plus que jamais que Justice soit faite et que l'enquête sur la complicité de la France dans le génocide des Tutsi soit menée à son terme.

Il est innacceptable qu'une société croit pouvoir ne pas traiter cette complicité en le crime des crimes, et les 28 ans de négationnisme qui ont avili cette même société en pathologies de négationnisme.

Le Criaeau se fonde en l'unicité de l'histoire de la Shoah et ne peut accepter qu'un pays comme la France n'assume rien de la Justice contre des génocidaires.

C'est l'objet de la table ronde au Mémorial de la Shoah avec le Collectif des parties civiles pour le Rwanda, ce dimanche, jour des élections présidentielles ...Tout un symbole qui en raconte long sur ces 28 dernières années et le poids immense du dossier Rwanda " France complice de génocide " en France et dans le monde.

Personne ne peut se satisfaire de ce tabou et déni de Justice : c'est au coeur de la République et du débat démocratique que se comprend ce dossier, et notre société française se doit d'assumer les réparations en Justice, Education et Arts.

Ces 28 années de déni ont aggravé les pathologies négationnistes jusque contre l'écocide et le déni du droit international a favorisé un capitalisme néo-libéral criminel, car écocidaire.

Ainsi, traiter le dossier Rwanda, c'est assumer la Justice, la démocratie contre les crimes les plus graves et c'est assurer des sociétés contre des régressions immondes.

Le Criaeau acte de sa solidarité avec toutes les survivantes et survivants, depuis notre rencontre avec ABUSAKIVI et Ibuka International.

Nous soutenons activement le CPCR, Survie, depuis notre article dans la Nuit rwandaise, et nos publications et oeuvres d'arts, performances telle Esther 21 Rwanda jouée à Ubumuntu Festival le 14 juillet 2019 à Kigali.

La France , les françaises et les français commémorent aujourd'hui avec Ibuka, et le Criaeau oeuvre sans relâche pour que soit pris à sa juste mesure, et jusque en Justice, Philosophie, Education et Arts, cette récidive de génocide qui eut lieu 50 ans après la Shoah : personne ne nie impunément un génocide et il est de notre devoir de mener à son terme toutes les enquêtes qui impliquent de près ou de loin des politiques et militaires français depuis 1990, 1994, depuis 28 années de déni.

Donc actes.

Très bonnes études.

Laurent Beaufils Seyam écrit à Boussac le 7 avril 2022 à 8 heures.

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