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En publiant La Revue sociale, ou solution pacifique du problème du prolétariat, Pierre Leroux opère la réunion de deux univers différents qu’il a côtoyés dans le cadre de son métier d’éditeur : celui des imprimeurs et celui des journalistes. Parallèlement au journal, il crée en effet l’imprimerie de Boussac, dans la Creuse, élément central d’une expérience sociale d’envergure : une vie collective organisée sur le mode de l’association socialiste. Le lieu choisi pour implanter l’imprimerie étant une ferme, cette expérience intègre aussi, quoique brièvement, des travaux agricoles partagés. Généreusement soutenue par George Sand, La Revue sociale est publiée d’octobre 1845 à février 1848 par un collectif de quatre-vingts personnes qui comprend la famille, des amis et des disciples de Pierre Leroux. Le choix de Boussac s’explique par sa proximité avec la résidence de George Sand, à Nohant, mais tient aussi au fait que Leroux n’a obtenu son brevet d’imprimeur qu’à la condition d’exercer son art à plus de cent kilomètres de Paris (Thomas, 1956, p. 96).
L’activité autour de la rédaction et de l’impression du journal est l’occasion de vivre le socialisme prêché par Leroux. Telle qu’Auguste Desmoulins la décrit en février 1850 dans La Revue sociale, l’association n’est « pas seulement un journal, c’était l’expression d’une communion religieuse qui s’étendait de Boussac à Paris, à Limoges et à d’autres villes, et reliait entre eux tous les adeptes de la Doctrine de l’Humanité ». Tous les participants à la coopérative reçoivent un salaire égal et tous les bénéfices, quand il y en a, sont réinvestis dans l’association…

https://www.persee.fr/doc/r1848_1265-1354_1998_num_16_1_2329

La Revue indépendante est créée par Pierre Leroux et George Sand à la suite de la rupture de cette dernière avec François Buloz, directeur de La Revue des Deux Mondes. Destinée à diffuser leurs idées socialistes et à défendre une conception libre de la presse, elle reste, après le désengagement de ses fondateurs et jusqu’à sa disparition en 1848, une revue qui compte dans le paysage intellectuel de l’époque en tant qu’espace de contestation du régime et de diffusion des idées démocratiques. Son rayonnement et sa longévité étant relativement limités, elle a laissé peu de traces dans l’histoire de cette période, mais elle occupe une place intéressante parmi les organes de presse qui préparent les esprits aux bouleversements de 1848.
C’est à l’automne 1841 que Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot décident de fonder une revue. Sand vient de perdre le contrat qui la lie depuis 1832 à La Revue des Deux Mondes, la plus importante revue littéraire de l’époque. Elle est en désaccord depuis plusieurs années avec son directeur qui juge trop audacieux les romans qu’elle souhaite y publier. Son refus de faire paraître le dernier de ceux-ci, Horace, met fin à leur collaboration. Lorsque ses amis demandent à l’écrivaine de trouver un titre pour la nouvelle revue, le choix de Sand exprime son besoin de s’affranchir de tout assujettissement. « Votre titre : La Revue indépendante, est admirable, lui écrit Leroux le 15 octobre 1841. Tous ceux à qui nous en avons parlé font chorus avec nous…

Etude du rapport entre Guillard morale et économie politique et Ethique de l'économie politique chez Leroux :

Leroux éthicien en sciences énomiques par l'anti-criminalité capitaliste religieusement industrielle : voire la Revue Sociale en interdisciplinarité : applications pour la pensée éco-socialiste et éthique d'une économie écologique anti-écocidaire ( voire Cabanes " crime d'écocide"  tel 5èmr crimes contre l'Humanité ...

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