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LBSKMC-CRIAEAU E3R3 : Nous diffusons une tribune de la Communauté juive quant aux tentatives d'instrumentalisations de l'Histoire de la Shoah en minimisations et trivialisations, pour aussi interroger le rapport actuel aux formations, éducations et recherches, contre toutes les formes d'instrumentalisations, minimisations et trivialisations. / Criaeau.org
LBSKMC-CRIAEAU E3R3 : Si l'on peut comprendre les critiques et mises en garde de la " communauté juive ", " d'associations juives " et de " collectifs juifs " quand à des tentatives d'instrumentalisations de l'histoire de la Shoah, dans des trivialisations, minimisations et inexactitudes qui dépassent le cadre normatif des études scientifiques interdisciplinaires, il faut aussi rappeller que la Shoah est un crime contre l'HUMANITE : l'histoire de la Shoah " n'appartient pas plus aux communautés juives qu'à n'importe quel être humain".
Si on doit par conséquent, critiquer toutes les formes de négationnismes et de révisionnisme qui tendraient à déformer les savoirs historiques, juridiques, philosophiques, sociétaux, linguistiques, artistiques et religieux mêmes, relatifs aux études sur l'histoire de la Shoah, il ne faut pas non plus oublier que les éducations à l'histoire de la Shoah ne se suffisent pas d'une projection de documentaire à la TV et ou d'un film 35 mm.
Les cours de Yad Vashem mis en ligne dès 2008 " Teach Shoah Fight racism " ont ouvert la décennie 2010-2020 sur une grande interrogation relative tant à la disparition des survivants qu'aux formes éducationelles à actualiser en fonction des savoirs eux aussi actualisés.
Or donc, toute forme de comparatisme historique rencontre deux difficultés majeures :
- Un, l'unicité de l'Histoire de la Shoah, très bien mise en lumières par Yehuda Bauer dans " Repenser l'Holocaust" dès 2000, après la récidive de génocide perpétré contre les Tutsi en crime contre l'Humanité reconnu par la communauté internationale.
- Deux, son incription internationale, historique, anti-criminelle qui relativement aux politiques de PREVENTION, se doit comme le Comitte on Conscience de l'USHMM ( avec Elie Wiesel ) , d'empêcher toute nouvelle tentative de génocide.
Or, entre éducation de surface ( Maxime Steinberg ) et réalité des recherches, un gouffre existe souvent entre le réel des études et publications et la diffusion TV médiatisée de la réalité historique : ce gouffre interroge non seulement l'actualisation des éducations internationales à poursuivre et à perfectibiliser, encore au regard des actualisations telles les études critiques anti-heideggristes, mais il interroge aussi les formes dites comparatives entre différentes formes de génocide : ce fut le cas avec le génocide perpétré contre les Tutsi où malheureusement les études comparatives ont dû subir durant 27 années en France, le silence négationniste du pouvoir et des médias français, quand, pour seul exemple, quant à la consitution du fichier des juifs de Vichy, fut réalisée par des gendarmes français un fichier informatique, dès mars 1993, quant aux dits Tutsi au Rwanda .
Ce comparatisme intelligent n'est suceptible de n'être produit que par des étudiant(e)s et chercheurs rencontrant aussi les formes de négationnismes qui refusent les études comparatives, tant pour des causes révisionnistes qu'aussi en partie au regard des formes de représentations historiques relatives à chacun chacune, des ontologies aux identités ou représentations sociales, des études aux croyances et ou savoirs sociétaux : là, le courant post- moderne et les "anti-Lumières", sont l'objet de contre études mettant en discussions tout un pan de la recherche fourvoyée par l'ontologie raciste et antisémite d'heidegger, comme aussi par des instrumentalisations religieuses, politiques et médiatiques.....
Que donc la communauté juive se dresse contre des formes grossières de tentatives d'instrumentalisations et nous la soutenons tel que les Justes des nations en Creuse ont participé tant du sauvetage des enfants et familles juives, que de l'active résistance armée qui a vaincu le nazisme.
Quand par un autre coté, l'actuel des études et recherches, eu égard les pathologies négationnistes depuis la Shoah, le Rwanda et l'écocide, tendent à critiquer une régression et soulèvent des peurs et interrogations fondamentales, se doit donc d'interroger l'actuel des éducations, pour favoriser l'actuel des recherches.
On prendra pour exemple les formes mainstream d'instrumentalisations qui, des Ouighours à la Colombie, maximalisent ou ou minimalisent le rapport à la prévention du GENOCIDE, dans l'exact similitude avec les formes populistes actuelles, trop souvent caricaturalement fleurtant avec les poncifs de l'antisémitisme.
On étudiera aussi la différence posée entre antisémitisme et antisionisme, que des universitaires et survivant(e)s israéliens ont critiqués aussi : car les formes d'instrumentalisations et ou d'usage éthique des témoignages dans les questions de représentations de l'histoire, sont relatives aux syntommes, symptômes, matériaux et biorythmes, études et voyages, individuations et prises de responsabilités collectives. La presse elle-même - tel le journal le monde - ne s'est pas empêché de faire des rapprochements quant à la pandémie, avec l'histoire de la Shoah, quand là, personne ne s'est levé.
Aussi, sans parler de deux poids et deux mesures, nous tenons à faire ce rappel déontologique relatif aux Educations internationales, que - trop souvent - personne ne se croit à même de devoir prendre ( les 6 cours de l'International School of Holocaust Studies, ISHS de Yad Vashem, sont à 100 euros pour une réelle formation réalisée par des professionels ) ....
Ceci pour aussi donner à interroger les formes de comparatisme intelligent, trop peu favorisées dans l'actuel des formations, études et recherches pour le prévention et la répression des crimes contre l'Humanité et génocide, de la Convention ONU 1948. Consultez Criaeau.
Aussi nous prenons notre part de Responsabilités collectives en rediffusant ce communiqué, mettant aussi néanmoins en garde contre toutes les formes d'instrumentalisations religieuses, communautaristes, politiques et médiatiques qui tendent, elles aussi, à, trop souvent, inexactitudes et minimisations trivialisations.
Très bonnes études.
Laurent Beaufils-Seyam écrit à Boussac, le 22 juillet 2021, à 14 heures.
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